Mocerino
Messages : 62 Age : 26
| Sujet: « Mocerino. » Lun 15 Mar - 23:56 | |
| Un brin de ... De curiosité ?
(c) Obsession27. | ▬ Puf ;; Mocerino. ▬ Age ;; Douze ans. ▬ Genre ;; Féminin. ▬ Localisation ;; Le Havre, Haute-Normandie. ▬ Scolarité ;; Cinquième de collège. ▬ Chant ;; écouter, apprendre, se taire.
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Un brin de ... D'intérêt ? •• Vos livres préférés ;; Pfuh, des bouquins, j’en aime des masses. Bien sûr, l’apothéose, c’est Ellana, signé Pierre Bottero. Que de poésie .. *_*. Tout de suite après viennent les deux autres collections, Ewilan et L’Autre. Collection parce qu’Ewilan est en deux trilogies, La Quête d’Ewilan et Les Mondes d’Ewilan. J’aime énormément aussi Tobie Lolness, de Timothée de Fombelle. C’est peu connu et ça tiens en deux livres, mais c’est franchement un délice à lire. J’ai aussi lu l’intégrale des Harry Potter, même si je trouve qu’au dessus du quatrième, ça devient franchement barbant. J’ai lu Spy Hight, Artemis Fowl et la Trilogie de Bartiméus, j’ai adoré les trois. J’ai aussi dévoré Skully Fourbery, de Derek Landy. En plus, la tranche du bouquin orange vif .. J’adore. *_* Bien sûr, je suis une inconditionnel de Tara Duncan, même si j’ai commencé au trois et que je n’ai toujours pas lu le second. J’aime bien aussi les Sœurs Grimm, bien qu’une nouvelle fois, j’ai commencé le début du cinq, puis ma sœur l’a récupéré alors j’ai lu le quatre, puis le cinq, puis le six que j’ai fini hier. J’ai aussi lu, bien sûr, La Guerre des Clans, d’Erin Hunter. Oui bon, six tomes c’est bon, vu que ça répète tout le temps le même truc après, j’ai pas envie de me claquer encore six fois quinze euros. J’ai lu aussi Da Vinci Code, de Dan Brown, l’année dernière. C’est sympa, même si c’est un peu dur à comprendre, au début. Pour finir, j’ai un bouquin de trois cent pages signé Bernard Werber, j’ai nommé L’arbre de possibles et autres histoires. Et j’aimerai bien lire Le K de Dino Buzzati.
•• Votre genre de musique ;; J’écoute du rock, principalement. Je suis une grande fan des Offspring et de Green Day. Green Day, c’est la faute à mon prof de guitare, qui m’a remis dedans en me donnant les partitions de Boulevard of Broken Dreams. J’aime beaucoup Téléphone et Indochine aussi, ainsi que Noir Désir. J’apprécie Nirvana, les Queens of the Stone Age et les Queens tout court, d’ailleurs. J’aime bien les Guns’N’Roses aussi, la faute à Siumi qui m’a envoyé de leurs musiques. J’aime bien aussi la musique française, c’est à diire Thomas Dutronc, BB Brunes, Da Silva, Julien Doré, Kyo, M, Matmatah, Superbus, Anaïs .. Je ne supporte ni Cœur de Pirate, ni le rap/r’n’b/tout ce que vous voulez, ni Tokio Hotel. Et je ne peux pas blairer l’autre, là, Ke$ha ou un machin comme ça. Franchement, entre Lady Gaga et celle-là, je prends la première sans hésitation.
•• Vos films préférés ;; Black Book. Sans hésiter. C’était la première fois que je voyais un film sur la guerre mondiale où beaucoup de résistants meurent, où la personnage principal, une résistante, tombe amoureuse d’un soldat SS, où elle survit en bouffant du chocolat et où un homme meurt étouffé dans un cercueil. Non, vraiment, il y avait de l’imagination. Malgré ça, c’était vachement sérieux et très beau. Le Grand Bleu. Je l’ai vu l’année dernière, j’ai pleuré quand ils sont morts. Et je pleurais encore après dans mon lit, sans même savoir pourquoi. Jean Reno et Jean-Marc Bar jouaient si bien .. *_*. J’aime énormément Tim Burton, moi aussi, je me suis mâté l’Etrange Noël de Mr Jack il n’y a pas longtemps, de même pour Les noces funèbres. Si j’ai le temps dans la semaine, j’essaierai bien de voir Sweeney Todd et Victor. J’ai vu aussi Charlie et la Chocolatrie et Edward aux Mains d’Argents de lui, j’ai adoré.
•• Votre passion, vos loisirs ;; Je suis une geek no-life, et une vraie. J’aime ma maiiison et je ne sors jamais de ma chambre, que voulez vous. Mais bon, comme j’aime énormément la musique, je fais une heure de guitare tous les mercredis matins dans une école de musique, ce qui me fait partir pour deux heures, le temps de descendre en ville et de remonter. En plus, mon prof de gratte, Jérôme, est vachement sympa. J’aime énormément écrire, lire, écouter de la musique. Bah oui, je me répète, je sais. Je haïs les gosses. Et j’aime (trop ?) mon prof de maths. Mais il est divin, ce mec, que voulez vous ! Sympa, humoristique, très présent quand j’ai eut mes emmerdes familiales .. <3
•• Une citation que vous aimez ;; « Que deviennent les rêves qui se brisent ? - Les rêves ne se brisent pas. - Que deviennent les rêves qui se brisent ? - Le terreau des rêves à venir. » Ellana, la prophétie – Pierre Bottero.
•• Votre découverte du forum ;; Champi.
•• Le pourquoi de votre inscription ;; Qui résisterait à ce concept novateur et entraînant ?
•• Ce que vous attendez du forum ;; Franchement, j’espère pouvoir rencontrer des gens dessus, m’améliorer en écriture et passer de bons moments.
Un brin de ... De passion ? ▲▲ Au jugé, votre niveau de rp ;; Bien difficile question. Comment répondre sans paraître faussement modeste ou trop vaniteux ? Je me considère comme ayant un niveau de rp plutôt bon, mais pas excellent comparé à ceux des autres (Champi, A.N. O’Nyme).
▲▲ Vos points forts, vos faiblesses ;; Je pense que mes points forts sont l’ironie, les sentiments « noirs » (peur, regret, tristesse, etc.) et les chutes dans les nouvelles. J’ai une fâcheuse tendance à bâcler mon orthographe, je ne me relis pas toujours, ce qui fait qu’il y a très souvent des fautes d’inattention dans mes textes. J’ai du mal à représenter le bonheur, la joie et l’amour, et je fais souvent des répétitions. D’où l’utilité du dico de synonymes.
▲▲ Un de vos textes ;; Ecrit ce soir. En plus, Champ n’a pas eut l’occasion de le lire. 8D
- Spoiler:
J’ai peur, je crois. J’ai peur de moi. J’ai peur de ce que j’ai pu faire, de ce que j’ai pu dire. J’ai peur, tout simplement, tout bêtement peur. Ce sentiment m’enserre la poitrine comme un étau de glace, je suffoque, j’halète. Et je me réveille, follement lucide, glacé de sueur. Je suis un monstre. Un monstre qui a peur de lui-même. N’est-ce pas risible ? Voilà toujours les pensées qui reviennent en moi. Puis je replonge dans cet état second, maladif, qu’est la terreur. Je tremble, je transpire. J’ai froid, chaud. Et d’un coup, plus rien. Le néant. Le sommeil m’a rattrapé. Je progresse prudemment dans le monde des rêves, sachant mieux que personne combien il peut être dangereux. Et, encore et toujours, j’ai peur. Je vis ainsi, avec cette boule au creux du ventre, dans un perpétuel état d’alerte, frissonnant à chaque bruit étrange, à chaque craquement de la vieille bâtisse que j’habite depuis des années. Mes yeux brillent toujours ; mais de peur, plus de malice. J’ai maigris, je me suis voûté. J’ai pris dix ans en dix semaines. Et dehors, le monde a-t-il changé, comme moi ? Le ciel me paraîtra-t-il plus âgé, plus mûr ? Le sable me semblera-t-il plus ridé ? Et l’herbe plus lasse ? La mer plus amère ? Est-ce que les nuages seront plus gris ? La pluie plus froide ? Le vent plus giflant ? Le soleil sera-t-il plus terne ? Les arbres plus tristes ? Les pierres plus dures ? Qu’en sais-je ! Cela fait si longtemps que je me contente de la blafarde lumière artificielle ... Je ne sais plus à quoi ressemble l’extérieur. Je ne sais plus quelle est son odeur, sa douceur, sa beauté. Je vis reclus dans mon monde, un monde étroit, glauque. J’y suis seul, cette fois. Je ne ferais plus de mal à quiconque. Je suis enfermé dans ce monde, dans cette pièce sordide qui résume désormais toute ma vie. C’est chez moi. C’est mon monde. Mon monde à moi est gris. Mon monde à moi est silencieux. Mon monde à moi est froid. Mon monde à moi est triste. Mon monde à moi est comme moi. Mon monde à moi souffre.
Je m’appelle Guy. Guy Willard. J’ai vingt-neuf ans. Il y a sept ans, j’étais un homme comme les autres, futur mari de la belle Ellis. Il y a sept ans, j’étais apprécié de tous, pour mon sourire, mon énergie et mon humour. Il y a sept ans, j’étais prêt à faire ma vie, j’étais destiné à être un bon père de famille. Mais non. Rien ne s’est passé comme je l’espérais. Et maintenant .. Maintenant je me demande ce que j’aurais dû faire. Ce que j’aurais dû dire. Maintenant, je me demande s’il n’aurait pas mieux valu que je meure en apprenant quelle serait ma tâche. Je me suis contenté de faire bonne figure, malgré toute la répulsion que j’éprouvais. De garder la tête haute. Comme si je ne faisais rien de mal. Le pire, je crois, c’est que je pensais vraiment ne rien faire de mal. Je me disais que ce n’était que mon travail. Que je me devais de faire ça. Mais jamais, jamais !, je ne me suis dit que je nettoyais le monde. Jamais je n’ai songé qu’emmener à l’abattoir tous ces êtres si vivants, si implorants, n’était une bonne chose. Comment aurai-je pu penser cela ? Je ne suis pas un monstre, après tout .. Mais est-ce vraiment si sûr ? Qui, si ce n’est un monstre, laisserait des hommes, des femmes et des enfants se faire massacrer, sans sourciller ? Qui, si ce n’est un monstre, emmènerait des hommes, des femmes et des enfants se faire massacrer, sans sourciller !?
J’ai honte de moi. J’ai honte de l’être que je suis, que j’ai pu être, que j’ai toujours été. J’ai honte de ce que j’ai fais, et je vis avec la perpétuelle angoisse de .. De quoi, en fait ? Est-ce vraiment une angoisse ? Non, ce n’est pas cela. C’est des remords. Je revois les milliers de regards anxieux que j’ai croisés. Je revois le gris des vêtements, l’absence de sourires, Je revois les visages déformés par la peur, la douleur, la détresse, je revois cette flamme d’effroi qui dansait au fin fond de leurs yeux. Et je sens monter en moi une vague de regrets, de honte. Je sens ma gorge se serrer, et je me haïs. Je haïs mon esprit. Je haïs mes gestes, mes réactions, mes pensées. Je ne me reconnais pas. Moi, jadis si serviable, si protecteur, comment ai-je pu sciemment envoyer à la mort ces gens !? Comment ai-je pu ainsi changer ? Mais que s’est-il passé ? Je ne sais rien. Je ne sais plus rien. Je veux juste me coucher par terre et m’endormir, comme un enfant. Je veux juste oublier qui je suis, ce que j’ai fait. Je veux juste dormir sans revoir l’enfer de ces six dernières années .. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas m’arracher à mes songes. Je ne peux pas m’empêcher de penser à eux. Et je ne veux pas. Ce sera ma pénitence, ai-je décidé. Ce sera ma peine que de les revoir, de ne jamais les oublier, et ce pour l’éternité. Je suis damné, mais mon enfer est ici. Dans ce monde gris et froid qu’est le mien. Et pour mieux me punir, j’écris. J’écris, décrivant les horreurs de mon passé avec un réalisme horrifiant. J’écris, jusqu’à ce que mon poignet ne me fasse mal. J’écris, pour que ma honte se grave en lettres d’or dans mon esprit, telle une douloureuse leçon qui m’a laissé brisé et honteux. J’écris, j’écris, j’écris sans m’arrêter. J’écris, pour vivre. Après tout, je n’ai plus que ça, désormais. De l’encre et du papier à profusion. Et de l’inspiration en cascade, qui me noie. Parfois, je plonge dans mes souvenirs pour décrire telle ou telle scène. J’en reviens tremblant, en larmes. Il y a des choses que l’on ne peut oublier. Ces choses dont l’on rêve, quel que soit notre âge. Ce peut être de belles choses, je le sais. Mais pas pour moi. Je vois des images en boucle, je vois du sang, de l’effroi, de la douleur. Je vois la Mort, si près de moi que je me demande pourquoi elle ne m’a épargné. Elle est là, juste à côté de moi, avec son sourire malsain, sa faux à la main. Je la sais accompagnant Atropos, la troisième Parque, lorsque celle-ci coupe le fil que ses deux sœurs ont pris le temps de tisser. Nul n’est épargné ; enfant comme adulte, femme comme homme .. Je les ai tous tués, sans distinction, sans aucune pitié. Même Ellis. Elle est morte, parce qu’elle était comme eux. Elle est morte, parce que je n’étais pas là pour la protéger. Elle est morte, et je suis toujours à l’attendre, seul avec mes souvenirs. Noires images que celles qui sont gravées dans ma mémoire .. Mon passé est un champ de bataille. Mon passé est noir de haine. Mon passé est suintant de sang. Mon passé est un enfer. Mon passé est mon enfer.
Je m’appelle Guy Willard. Il y a plusieurs années, j’ai rejoint l’armée. J’y ai travaillé sept ans. J’ai fermé les yeux sur les horreurs de la vie. J’ai fermé les yeux sur la souffrance de ces êtres humains. J’ai fermé les yeux sur l’injustice du monde. J’ai fermé les yeux sur les cris, la peur, la souffrance. J’ai tout oublié, tout ignoré. J’ai travaillé, effectuant ma besogne avec une effarante efficacité. J’ai ris avec mes « collègues », je me suis tu quand il fallait que je me taise. J’ai été un mouton bien docile, pensant qu’un jour, cela me serait rendu. Mais pourtant, maintenant .. Maintenant j’ai honte, je regrette, et j’ai mal. Je souffre, comme un corps brisé, comme un cœur en flammes. Je souffre, comme une âme torturée, comme un esprit damné. Je souffre, comme un ange déchu, comme un prince renié.
Je m’appelle Guy Willard, et je suis un soldat d’Hitler.
▲▲ Une de vos poésies ;; Ouiiih, bon, c'est à chier, mais j'ai JAMAIS su faire de poésie.
- Spoiler:
Elégante mais désarmée, De par tes teintes tu m’horripiles, Et pourtant au vu de ton corps fragile, Je ne peux m’empêcher de t’aimer.
Allongé dans l’obscurité, Je jouis de voir à ma merci ton cœur. De tes pétales j’hume l’odeur, Enivrante senteur tant enviée.
Trop longtemps tu fus détestée, Tu mis un terme à ces rivalités En te couvrant d’épines acérées,
Que nul ne trouvait à t’envier. Tu ne sais quelle beauté tu cachais. Et dans ta robe rouge tu dansais.
Dernière édition par Mocerino le Mar 16 Mar - 21:25, édité 2 fois |
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