Kiwoo [En construction]

Messages : 9 Age : 30

Un brin de ...
De curiosité ?

very LDD chou.

▬ Puf ;; Kiwoo
▬ Age ;; 16 ans.
▬ Genre ;; Féminin ou ~~Masculin~~.
▬ Localisation ;; Dans mes nuages. (Alsace)
▬ Scolarité ;; Première Scientifique.
▬ Chant ;; Âmes Croisées <3

Un brin de ...
D'intérêt ?

•• Vos livres préférés ;;

•• Votre genre de musique ;;

•• Vos films préférés ;;

•• Votre passion, vos loisirs ;;

•• Une citation que vous aimez ;;

"Le difficile n'est pas d'apprendre ce qu'on ne sait pas, c'est d'apprendre ce qu'on sait."

•• Votre découverte du forum ;;

•• Le pourquoi de votre inscription ;;

Tendre vers l’harmonie, toujours

•• Ce que vous attendez du forum ;;

Un brin de ...
De passion ?

▲▲ Au jugé, votre niveau de rp ;;

▲▲ Vos points forts, vos faiblesses ;;

▲▲ Un de vos textes ;;

C’était calme. Paisible. Un océan de ténèbres doux et accueillant. Il y avait ce silence aussi. Rien ne venait le briser, rien n’en avait la force. Un silence magnifique. Le spectacle devait être magnifique… Mais il ne voyait rien, seulement du noir, encore et toujours. Du noir devant. Du noir à droite, à gauche. En dessous ? Partout. Ce n’était pas dérangeant, le noir avait sa beauté, lui aussi. Et puisque le chaton ne connaissait rien d’autre, l’ombre du ventre de sa mère était magnifique. Unique, la chose la plus belle qu’il n’ait jamais vu. La seule chose qu’il n’ait jamais vue. Mais cela lui convenant, parfaitement. Quasiment inconscient, il avait vécu la grossesse de sa mère parfaitement bien, même s’il ignorait tout ce qui arrivait. Ces mois avaient duré une seule seconde. Le temps d’un unique « regard », d’une unique satisfaction. Ce n’était jamais assez long. Toutes ces choses que l’on aime ne durent jamais assez longtemps, c’était un des principes fondamentaux de la vie, et le jeune chat ne tarderait pas à s’en apercevoir. La vie, déjà, le happait avec toute la hargne dont elle était capable. Tout commença par une vague, un sursaut dans ce calme. Le chaton bougea malgré lui, fut déplacé. Une deuxième vague, plus forte. Il sentait pour la première fois des présences près de lui. Avaient-elles toujours été là ? Il ne bougeait plus, le temps c’était arrêté. S’il avait déjà pu penser, il aurait soupiré d’aise à l’intérieur de sa tête, il aurait remercié n’importe qui de lui avoir rendu son bonheur. Ephémère.

L’océan se déchaîna. Si le chaton avait été chaton né, il aurait crié, se serait débattu pour échapper à la fin du monde. La fin de son monde évidement. Les ténèbres restèrent ténèbres, mais elles étaient inquiétantes, inhospitalières. Les quitter devint un objectif premier. Un orage se déclancha. Violent, terrible. Il était tout près de lui. En lui. Il ne pouvait plus rester là, dans cet espace qui l’avait trahi. Il ne pouvait plus assister en spectateur à la destruction de ce qu’il affectionnait le plus. Il devait fuir, vite. Il battit des pattes sans en avoir conscience. Essaya de battre des pattes. Il n’était pas seul, et les choses qui lui tenaient compagnie avait visiblement la même envie que lui : sortir de là. Ces choses… Si proches, si lointaines en même temps. Près de lui, mais séparé par une chose qu’il ne connaissait pas. Autour de lui, l’océan s’agitait toujours plus. Des vagues le bousculèrent, l’entraînèrent avec elle, il perdit du temps. Désormais le chaton le savait : c’était sa vie qui se jouait. Bien sur, l’évidence ne lui sautait pas aux yeux. C’était un pressentiment. Il fallait qu’il sorte. Il fallait qu’il parte. C’était essentiel, instinctif. Il se reprit, continua à progresser, bouscula les autres, se sentit perdu. Il remarquait bien que les choses étaient moins nombreuses, mais ça ne l’intéressait pas, lui, qui devait à tout pris fuir. L’orage grondait toujours en lui, l’océan rageait, tentait de l’emprisonner dans ses rouleaux meurtriers. Mais le traître ne gagnerait pas, c’était impossible. Le félin devint plus rapide, plus acharné, plus hargneux. Il voulait vivre : ne savait pas ce qu’était là vie. Il voulait. Et c’était suffisant pour l’aider.

Son tour ne tarda plus à venir. Il se sentit tiré dans tous les sens, cru que ses membres s’arrachaient, regretta un instant de s’être lancé la dedans. Lancé ? Non, il n’avait finalement rien décidé, ça c’était fait par instinct, non par décision réfléchie. L’instinct, d’ailleurs, n’avait pas finit son travail. L’air de l’extérieur lui fit l’effet d’une douche froide. La poche qui le recouvrait ne suffisait pas à le protéger de la température, glaciale. Il resta recroqueviller au sol, incapable de bouger. C’était ça la vie ? Dans ce cas, l’inconscience lui plaisait bien plus. Il fut tenté d’y retourner mais sut que c’était un rêve impossible. Cette poche protectrice mais entravant ses mouvements eut tôt fait de l’énerver. Il se sentit défaillir, repartir, heureux. Sentiment de courte durée, puisque déjà des coups de langues le débarrassaient du fardeau, activaient soigneusement sa circulation et, mieux encore, le réchauffait. Première sensation agréable de cette chose nommée Vie. Il fut ensuite attiré vers un corps. Corps ? Qui ? Le chaton n’avait pas le temps de se poser des questions : il prenait soudain conscience des membres qui pendaient autour de lui. Cinq pattes dont il ne connaissait pas l’utilité. Non. Quatre : celle qu’il sentait, tout au bout de son corps n’en était pas une. Il essaya de remuer, réussit, s’extasia. Le noir était toujours là, oppressant. Qui étaient ces trois minuscules corps identiques au sien ? Non. Quatre désormais. A qui appartenait celui, bien plus gros vers lequel on l’attirait, celui qui l’avait lécher ? Et celui, massif aussi d’une créature dont il ignorait la fonction ? Peu importe. Perdu, il se laissa faire. Mieux, il s’aida de ses pattes pour avancer plus vite, pour aider. Il fut debout très vite, fit ses premiers pas, se laissa retomber : trop dur, trop fatiguant. Un besoin naquit dans son cerveau. La solution fut trouvée dès lors qu’il toucha la fourrure du premier grand corps. Instinctivement, encore, il chercha ce qui allait le nourrir, « le » trouva et se mit à téter, goulûment : sa deuxième sensation agréable.

Dans un soupir, il sentit que derrière ce pelage, derrière une barrière infranchissable, l’océan se calmait. Il le regretta, un court instant, hésita devant la Vie : plus dure, plus fatigante, moins belle et moins paisible, mais tellement plus attrayante. Alors rassuré par une certitude, le chaton s’endormit contre sa mère, définitivement prêt à … Vivre ?

▲▲ Une de vos poésies ;;

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Bienvenue. <3

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Héhéhé. C'est bon, je t'épargnes cette peine XD